Bobo in hell
Tout à l'heure, en allant à la Fnac, S*cophante, sans le vouloir réveilla brusquement ma conscience politique, légèrement assomée à force de n'entendre parler que de ça assoupie, en me demandant:
"Est-ce qu'on peut prévoir de faire un truc sympa le 6 mai au soir, histoire de pas trop déprimer?".
Le 6 mai... j'avais presque réussi à oublier...
Du coup, j'ai un peu été me déprimer (et m'énerver (un peu aussi): entre les "fashos" et les "bobos gaucho", j'attends que le débat s'élève d'au moins une syllabe) sur Agoravox TV... j'y suis arrivée par là (à cause de ma science qui n'en est pas une parce qu'elle est "sociale"... :).
J'en déduis que tout le monde est flippant, que j'ai (quand même) bien fait de signer une procuration à mon père pour qu'il vote comme un gogo bobo gaucho, mais je me rassure en me disant qu'à titre individuel, je passe ma vie à craindre le pire alors que le plus souvent rien n'arrive... et puis je constate que collectivement, c'est un peu pareil... on a eu peur du bug de l'an 2000, de la station mire, de la grippe aviaire, d'attentats terroriste après le 11 septembre, on a peur (peut-être à raison pour une fois) du réchauffement climatique, de Sarkozy... et finalement, si rien ne changeait?
Après tout, le président de la république n'est pas seul à gouverner (dans la mesure où il n'a pas toute la tune et que c'est la tune qui gouverne le monde), est-ce qu'on peut encore envisager un IIIème Reich like en 2007 sous prétexte qu'un mec tient des propos parfois super choquants pendant que 30% des électeurs (+11%) applaudissent? Je crois que c'est un peu alarmiste... je pense que tant qu'on continuera à boire du coca et à acheter des Nike, on nous foutera à peu près la paix... alors happy face!
Bien sûr, ce n'est pas un avenir socialement très encourageant qu'il nous réserve, bien sûr on est assez mal barrés à plein de niveaux mais pour reprendre la philosophie qui m'a toujours sortie de toutes les situations prise de tête, jamais Sarkozy ou qui que ce soit d'autre ne me fera un deuxième trou au cul, pas plus qu'à vous...
Alors allez voter (qui vous voulez, je suis démocrate), wait 'n see ('n cry)!
Naan mais c'est vrai, pour remonter, de toute façon, faut avoir touché le fond, non?