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Destination nowhere
17 mars 2007

Lost in France

ça y est, nous avons décollé de la côte d’azur.

Episode 1: Génial, nos parents restent ensemble!

Désagréable sensation d’être des enfants de divorcés, toujours deux parents qui sont contents et deux qui sont dégoûtés... on pourrait croire que les dégoûtés sont ceux qui nous accueillent tandis que les deux contents seraient ceux qui sont enfin tranquilles (/mode confessions on = qui ne se font plus engueuler toutes les trente secondes chrono- parfois parce que la bouffe qu’ils nous ont gentiment préparé (comme tous les jours) n’est pas à notre goût- qui n’ont plus à jouer les taxis, à se couper en quatre pour nous faire plaisir ou à ranger les affaires qu’on laisse traîner partout /mode confession off). Bref, on pourrait croire ça, mais non, ceux qui sont dégoûtés, c’est toujours ceux qui nous emmènent à la gare avec un casse dalle, une boule dans la gorge et les larmes aux yeux en nous disant “à bientôt” et en se rassurant à coup de “cette fois ci, ce sera pas trop long, vous revenez vite... hein?”. Franchement, comment voulez-vous qu’on ne se croit pas indispensables? :)

Bref, tout cela n’est pas si facile à gérer que ça. Surtout quand on a tendance à culpabiliser. Toujours l’impression d’abandonner quelqu’un.

Honnêtement, s’ils disaient toujours tout ce qu’ils pensent les parents, je pense que ça pourrait être encore pire (psychologiquement parlant) que d’avoir des parents qui n’en ont rien à secouer de ce qui vous arrive (si ça existe).

Mais revenons à des considérations plus joyeuses... enfin d’autres considérations, quoi:

Episode 2: Dragibus Jones et la grotte maudite

Nous avons quitté C*nnes mardi... pour nous rendre dans la Drôme où S*cophante, négligeant le fait :

- que je m’étais (lui aussi mais là on parle de moi :) levée à 5H30
- couchée à 2H (pour cause de valises non prêtes)... bon j’avoue je me suis couchée un peu avant lui.
- fait 4H de train.

- avec des grosses valises de merde (qu’il a porté dans les endroits les plus problématiques style les escaliers et la descente/montée de train).

- et (ça ça ne concerne que moi) le fait que j’avais mal aux chevilles (depuis la veille au soir, toujours le même problème poignets/ chevilles) et que je ne pouvais pas m’étaler étant donné qu’on était dans une place à 4 (train plein) et que la fille en face de moi se chargeait de le faire (s’étaler)). Bon là, vous l’aurez compris, je suis en plein mode plainte (cf. Josaudio).

C’est donc en ignorant tout ces éléments cruciaux que Syc*phante m’emmena promener à travers les champs, les caillasses et la boue (enfin la terre sèche quoi), pendant plus de trois heures à la recherche d’une grotte devant laquelle, nous le découvrîmes le lendemain, nous étions passé pas moins de trois ou quatre fois.

Si je vous raconte tout ça, c’est que la maigre compensation que j’ai obtenu est un “droit au blog”. Alors que je me plaignais parce que j’avais mal au pieds, soif, mal au crâne, tout ça, S*cophante me teint ce discours solennel “demain tu en riras et tu pourras bloguer là dessus”. Je ne l’ai pas fais mercredi, alors je le fais aujourd’hui. Cela étant, ça ne me fait toujours pas rire. ça m’a rappelé mes souvenirs d’enfance à “prospecter” avec mon père dans des champs fraîchement labourés à la recherche du fossile qui changerait les plus solides théories des historiens. Je m’étais jurée qu’on ne m’y prendrait plus mais Jung avait raison, les filles recherchent l’image du père... heureusement, S*cophante n’a que l’Histoire en commun avec mon père ;) et puis peut-être le sens de la famille mais tous ses défauts, il les a pas... :)

Où en étais-je?

Oui donc ce mardi, je me suis rappelée - mode “de base” on-  pourquoi je disais à S*cophante avant que l’on se rencontre que non, moi, j’aimais pas la nature, les ballades dans la nature, les trucs que tout le monde aime. Non moi je suis une consommatrice, j’aime bien la ville, les pots d’échappements mais surtout les vitrines des magasins et les lecteurs de cartes bancaires, ouais, ça ça me fait tripper... En fait, je dois dire que c’est partiellement faux, j’aime bien les ballades “dans la nature” mais à condition que le paysage soit beau... (la montagne, la mer, les deux: pas de la terre, des cailloux et trois arbres qui me font même pas de l’ombre pendant que je peine à avancer sans niquer toutes mes basquettes pourtant super jolies...) - mode “de base” off-.

Non mais je dis ça, je râle, pour la forme, mais avec S*cophante, je suis bien n’importe où :)

Episode 3: Monsters inc.

Le soir j’ai eu peur et j’ai sursauté dans le lit comme une psychopathe à diverses reprises parce que le vent (dixit S*cophante) entrait par la fenêtre de la salle de bain et, en raison d’un courant d’air, faisait vibrer un truc sur la porte... Bon en gros, c’était plein de trucs surnaturels et d’esprits frappeurs à qui S*cophante a dû faire un gros chèque pour qu’ils se taisent, que j’arrête de sursauter, et qu’il puisse dormir.

Qu’est ce que j’y peux moi, si quand je ne dors pas chez moi, j’ai BESOIN de fouiller les moindre recoins du nouvel endroit pour m’assurer qu’il n’y a rien de bizarre. ET si la chambre dans laquelle on a dormi était à côté d’une cave super sombre sans lumière dans laquelle j’ai même pas pu jeter un oeil et qui, comble de l’horreur, ne fermait pas à clef. Moi, la théorie du monstre dans le placard, j’y crois dur comme fer. Et on est jamais à l’abris de tomber sur Léon le Caméléon, il était méchant Léon, heureusement qu’à la fin de “Monstre et cie” il y avait le bêtisier dans lequel on découvrait qu’il était pas si cruel que ça parce que sans ça, j’aurais recommencé à dormir la lumière allumée, c’est sûr...

Après tout ces événements, que s’est-il passé?

Episode 4: Happy end provisoire

Nous avons retrouvé avec l’aide du frère de S*cophante la grotte recherchée, nous avons découvert un jeu d’enfer intitulé “jeu de cochons” qui n’a rien de sexuel, qui est complètement débile mais que j’adore.


Episode 5: La gare de Lyon ne se situe ni à Paris, ni dans le Monopoly

Et puis jeudi, nous avons quitté la Drôme, 4H de train plus loin, Lyon et 3H d’attentes... que nous avons passé au Quick (1) et surtout dans les magasins. Les changements de la SNCF sont une inventions des banquiers pour s’en mettre plein les fouilles grâce aux agios, j’en ai désormais la preuve formelle. Bon, c’est sûr qu’avec un Virgin dans la gare et un centre commercial à côté (avec un Micromania dedans), les éléments se sont déchaînés contre nous. On disait se sentir “comme un consommateur à la FNAC”, on pourrait ajouter “comme un consommateur à la gare de Lyon (Part Dieu)”, y en a des trucs à acheter à la gare de Lyon et à ses alentours... et encore, j’ai pas eu le temps de faire les magasins de fringues!

Après quelques achats compulsifs, nous attendîmes le train.

Episode 6: Train Généralement pas Vide du tout

Le train, c’était assez chiant car on était apparemment en “période de pointe”: en gros, c’était blindé, on se sent très bétail dans ces moments là. Ce qui est rassurant quand on est en seconde classe, c’est qu’à raison d’un mec de moins par ligne, c’est la même chose en première (en plus, dans le TGV qu’on avait pris pour venir, y avait même pas de prises pour l’ordinateur portable: ce qui tombait bien car l’ordi m’a rapidement donné mal au ventre).

Mais en dehors de l’aspect agoraphobique, j’ai quand même pu finir “je suis noir mais je n’aime pas le manioc” et lire “l’amour dure trois ans” (trouvé à la gare de Lyon) qui m’a donné envie de lire aussi 99 francs (ou 14 euros 99) trouvé dans cette même gare... le problème quand j’aime bien un livre, c’est que je me force à ne pas le lire pour ne pas le finir trop vite. (“L’amour dure trois ans” par exemple, vous l’avez lu en moins de trois heures si vous ne faites pas gaffe...). Ce qui est triste, c’est que dès qu’un auteur est (un peu) cynique, j’accroche.

Comme Syc*phante me signale “il est long ce post” en jetant un oeil à ce que je fais de temps en temps alors qu’il est sur Final Fantasy XII, et qu’effectivement il est long ce post, je vais simplement conclure par: nous sommes rentrés jeudi soir, nous avons passé l’après-midi dans des magasins à la recherche d’un boîtier IDE 2,5” pour reformater le disque dur du PC portable de mon père sans succès, ce qui s’est avéré extrêmement pénible. Et puis là ben, je vais pas tarder à aller me coucher parce que je crois que pour regarder un film maintenant, c’est “no way”,

bonne nuit les petits!...

(1) Je ne me rappelle plus si j’avais parlé de ce grave problème relationnel ici, mais notre dernier repas au Quick avait vraiment mal fini étant donné que S*cophante aime le Quick et que je trouve ça vachement moins bon que le mac do (voire dégueulasse, je pense avoir utilisé ce terme qui dépassait ma pensée, dans un excès d’angoisse). Evidemment, à Lyon, apparemment, mieux vaut dire que t’aimes bien le Quick... c’est ce que j’ai découvert quand en s’approchant d’une jeune fille qui distribuait des prospectus pour lui demander où se situait le Mc Do le plus proche, S*cophante réapparut devant moi avec des réductions pour le Quick. On a mangé au Quick et j’ai bien aimé le double effect chicken. Et ça c’est un scoop, un vrai.

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Commentaires
J
Je suis flatté que mon pseudo soit devenu synonyme de plainte ;)
K
ET T'AS PAS DIT QUE TU PASSAIS A LYON PFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF
S
La préférence au McDo, je crois, parce que chez Quich, je suis pas fan des sandwiches. Enfin heureusement, ils ont aussi des Chcken Wings, et ça, c'est bon.
S
Quick ou McDo, Pepsi ou Coca, tout au fond n'est qu'une question de choix...
R
je n'aime ni Quick, ni mac do, mais à choisir entre les deux, je vais au premier..........
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