Saturday night buveurs
Après mon infarctus de tout à l'heure qui a bien fait rire S*cophante et qui a secoué mon après midi, je vais enfin vous dévoiler la suite de notre palpitant week end, et ensuite si vous n'êtes pas sages, et même si vous l'êtes, je vous dévoilerai mon lundi de merde.
Comme nous savions que nous allions à Paris ce week end, nous avions pris l'initiative d'en informer nos voisins qui ne sont pas parisiens mais qui n'en sont pas très loin (géographiquement). C'est vrai vous avez jamais eu l'impression que nous étions, quelque part, tous "voisins" (de blog)? Avec ceux qu'on aime croiser sur le pallier et puis ceux qu'on évite, (exemple de voisin indésirable chez les 48 000 ... (je sais que je vous dois de la pub alors je tente de rattraper ça ;)). Ceux qui font chier leur chien devant votre porte et ceux qui vous prête de la farine et des oeufs, ceux qui font du bruit sur le pallier jusqu'à trois heures du mat et ceux qui appellent les flics dès que vous en faites...
Bref, nos voisins John Locke et Logan San (cherchez pas, c'est toujours le même lien ;). Pour être précis, S*cophante a envoyé à John Locke un mail de félicitations pour le statut du blog 48 000 en première page de canalblog (ce détail a son importance) en lui demandant un rdv ce week end avec Logan San. Ce dernier accepta, en ajoutant négligeamment "merci, ça fait au moins la huitième fois" + quelque chose comme "ça me fait une belle jambe"... Syc*phante me lu le mail des sanglots dans la voix... Jamais, au grand jamais, nous n'avons été en première page de Canalblog... je crois que cela restera une plaie béante dans nos coeurs, forever 'n ever...
Il conclut par une note positive "mais il est ok pour ce week end"...
Nous voilà donc, samedi soir, à 20H30 sur "les champs" (alias "l'avenue la plus merdique belle au monde"), devant le temple de mon adolescence: le Virgin Mégastore (c'était avant Internet...). Nous avons rapidement abordé cette question cruciale "comment les reconnaître?", en hochant les épaules je répondis donc "c'est facile, si on voit un chauve avec un asiatique attendre devant le Virgin, on saura que c'est eux"... (d'où ce coming out).
Durant les quelques minutes où nous les avons attendu, je me sentais un peu comme dans "24 heures chrono" ou dans "phone game", il pouvait y avoir quelque "chose" autour de nous, on ne savait pas d'où ça allait venir, ni comment, on soupçonnait tout le monde de se foutre de notre gueule parce qu'on attendait en tournant comme des poissons dans un bocal "oh c'est joli, oh c'est p'têtre eux". Il surgirent finalement dans notre dos (ils avaient reconnu S*cophante à son absence de coupe de cheveux, qui lui va très bien, parce qu'il le vaut bien, moi, j'avais été chez le coiffeur, notamment suite à mon expérience traumatisante à Amsterdam où l'on m'a, une fois de plus, je le rappelle, prise pour une mineure, peut-être à cause de mes couettes...).
Nous découvrîmes donc le vrai visage des 48 000, un John Locke chevelu et un Logan San caucasien, tels que nous ne nous les imaginions pas.
Nous passâmes une très agréable soirée en leur compagnie (même si la serveuse m'avait dans le nez parce que je ne buvais pas d'alcool (sans alcool la fête est plus folle)). Evidemment, je ne dévoilerai pas, même sous la torture, tout ce dont nous avons parlé, secret professionnel oblige.
Je tiens juste à préciser que nous avons été profondément choqués par le fait (et ça va être un scoop pour vous) que Logan San ne soit pas co-administrateur du blog. Je vous propose donc une pétition pour que John Locke le nomme co-administrateur (oui, j'aime foutre la merde :). (Il vous suffira de laisser un commentaire, que nous transmettrons à l'intéressé, à vot' bon coeur, m'sieurs, dames).
C'est dit.
A minuit, je dû cependant motiver les troupes pour un départ précipité (avant que nous nous transformions en processeurs citrouilles) car l'hotel fermait ses portes à une heure du matin. Nous n'étions pas loin mais vous verrez que j'ai bien fait de commencer à minuit...
Minuit vingt, nous voilà dans la rue. John Locke et Logan San nous raccompagnèrent gentiment jusqu'à la bouche de métro la plus proche, promirent de venir en pelerinage à C*nnes "un de ces quatre", visiter le bunker, haut lieu du tourisme azurien.
Et nous voilà seuls dans le métro, moi avec mon manque de sommeil, S*cophante avec ses deux grammes d'alcool dans le sang. Nous passons devant le plan mais n'arrivons pas à le lire, S*cophante se tourne vers moi et me dis "tu sais quoi, on va pas se faire chier, on va reprendre les mêmes lignes dans l'autre sens"...
Sur le coup sa proposition me parue cohérente, j'avais oublié que déjà en venant, nous nous étions retapé à pied toute l'avenue que nous venions de faire en métro dans l'autre sens...
Nous nous exécutâmes donc.
Pour nous rendre compte, quelques stations plus loin, que nous nous éloignons de l'hotel, alors que je me crispais devant l'heure qui passait et la perspective de dormir sur un banc dans le métro, que S*cophante me réconfortait (ou tentait de le faire) à coups de "t'inquiètes, j'ai survécu au métro à Tokyo" et "au pire on sort et on rentre à pieds, on est pas loin de toute façon"...
On était pas loin mais l'heure passait. Nous nous rendîmes compte que l'hotel se situait en fait à une station, une seule de celle où nous avaient déposé les 48 000. Après être revenus en arrière et avoir, cette fois, pris la bonne ligne (et le dernier métro!), nous nous précipitâmes vers l'hotel, après être passés devant l'entrée sans la voir (il faisait nuit, il faisait noir à l'intérieur), être revenus sur nos pas, nous trouvâmes une porte close et recouverte d'une inquiétante grille.
Pourtant il était une heure.
On a sonné à la porte sans succès, je retrouvais miraculeusement la carte de visite de l'hotel, S*cophante composa le numéro... finalement, la porte était encore ouverte.
Passé le soulagement, nous ne nous rendîmes pas compte que la personne à l'accueil nous avait filé une fausse clef... Syc*phante redévala donc les quatre étages que nous venions de monter (parce que l'ascensseur était, comme par hasard, en panne) pour échanger la clef. Je crois que je n'ai jamais été aussi contente de me jeter sur un lit.
Je crois que S*cophante, avant de sombrer dans un coma éthylique facilement explicable, a encore regardé une émission où il était question d'islam et de plein de trucs super compliqués, je crois qu'il m'a fait partager son avis. Je vous avoue que j'ai pas compris grand chose et que j'ai tout oublié. Sans alcool, on est plus gogole.
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F18%2F44%2F57978%2F15905034_o.jpg)
/https%3A%2F%2Fprofilepics.canalblog.com%2Fprofilepics%2F2%2F0%2F20163.jpg)