Luttons contre l'insécurité du sommeil
Cette nuit, devinez quoi... nous nous sommes encore fait réveiller par un connard poète, dont les vers, laissez moi les restituer, ressemblaient un peu à :
"espèce
de connard, batard, fils de pute, descends, tu ferais moins le malin si
t'étais en bas, tu bouffes la chatte à ta mère, ta race", le tout,
en boucle avec quelques variantes dont je vous laisse imaginer le
contenu. Oui, je sais il y a assez peu de conjonction de coordination,
de verbes, cela paraît assez déconstruit mais nous allons mettre ça sur
le compte de l'alcool... Rimbaud, Verlaine et bien d'autres carubraient
à l'absinthe, ne l'oublions pas...
Nous n'entendions qu'assez
peu son interlocuteur, qui, j'imagine, s'était réveillé avant nous et,
exaspéré par les bruits que devait faire notre percutionniste en
donnant des coups dans les poubelles, avait dû tenter de lui expliquer
que, oui, même en centre ville, même à C*nnes en plein mois d'août,
parfois, des gens dormaient à 4 heure du matin...
Après 10 bonnes minutes de hurlements vint un dernier cri suivi d'un silence appaisant, la police était arrivée... merci les caméras de surveillance à tous les coins de rue, merci la police d'être... laissez moi réfléchir... partout!
Nous risquâmes un "aaaaaah" de soulagement et Syc*phante conclut tout haut ce que je pensais tout bas "aaaaah merci la police"... la nuit réveille indéniablement notre côté obscur...
Bon et puis rassurez-vous, un quart d'heure plus
tard, un peu plus loin d'autres alcooliques anonymes se lancèrent dans
une nouvelle bataille, les choses revenaient dans l'ordre, en attendant
une nouvelle intervention de nos gardiens du sommeil...