Voilà qui m'ote une bonne épine du pied
Je ne sais pas si vous avez suivi l'affaire dite "du pied", pour ceux qui ne suivent pas, je propose un petit récapitulatif (cet évènement est trop important pour que vous l'ignoriez).
FLASHBACK:
née le 14 juin...........heu on va avancer un peu, décembre 2005, je me trouve au bunker et je marche par terre quand tout à coup un cri retentissant brise la quietude du logis de Sycophante, c'est moi, qui vient de marcher sur quelque chose de pointu. Ni une ni deux, je m'empresse de rincer mon pied couvert de sang (non, je n'ai aucune origine marseillaise...), Sycophante me met un pansement, à ce moment là, on pensait encore qu'une fois la plaie cicatrisée, je pourrai "remarcher comme avant" (j'aime donner dans la tragédie, de temps en temps). Bref, les jours s'écoulèrent, les semaines passèrent (une semaine passa en fait) et j'avais pris l'habitude de marcher sur la pointe du pied au point que les muscles de mon molet droit se soient développé d'une manière inattendue... Un jeudi matin, nous nous dirigeâmes vers le cabinet du docteur du même nom (jeud* sauf avec un y à la fin). Celui ci après avoir examiné ma blessure déclara qu'il était peut-être inutile d'ouvrir et qu'un peu d'Osmogel et quelques pansements plus tard, l'objet non identifié éventuel logé à l'intérieur de mon talon finirait par sortir de lui même... le temps s'écoula et mon pied resta en l'état, la douleur s'amenuisait de temps en temps, je pouvais poser le pied à terre sans forcer mais manifestement, il y avait encore quelque chose à l'intérieur (des oeufs d'extra-terrestres, peut-être me suggéra une amie). De retour dans la Conté (c'est ainsi que Sycophante appelle ma région, par opposition au Mordor désignant la Côte d'*zur...), je continuais à me plaindre et ma famille qui s'était bien gaussé d'une blessure qu'ils croyaient imaginaire commençaient à croire ce que je disais...
RETOUR VERS LE PRESENT:
Finalement, hier, je me suis décidée, encouragée par tout le monde, à aller voir le médecin... Après avoir pressé "comme une brute" selon ses propres termes, sur mon pied, et avoir prolongé l'ouverture grâce à une aiguille, il m'expliqua:
1) que contrairement à tout ce que tout le monde m'avait dit, j'étais infectée, je prends donc des antibiotiques, au cas où... rappelons l'homme qui a été mordu par une mouette... la côte d'*zur, bagdad, même combat! j'ai l'impression de revenir de la guerre du Vietnam...
2) Qu'étant donné l'ancienneté de la présence étrangère (un peu plus d'un mois maintenant), les globules blancs, mes chers globules blancs l'ont trop attaqué pour que ça sorte en un seul morceau, ce qui a répondu par une non réponse à l'une des questions les plus essentielles de cette aventure: mais quel est cet objet non identifié!
3) Que j'aurais pu attendre encore longtemps qu'il sorte...
Voilà, donc j'ai de nouveaux pansements et il espère avoir sorti l'essentiel, j'ai mal mais c'est supportable (je vous rassure, parce que je vois bien que vous êtes inquiets...) et je ne sais pas encore si c'est parce qu'il reste un trop gros quelques chose dedans ou si c'est parce qu'il m'a entaillé le talon...
Merci de votre attention.