Introspection nocturne
BON. Avec la soirée/nuit/début de matinée de merde que je viens de passer, j'ose espérer qu'aujourd'hui, ça va aller mieux. J'ose espérer que la raison de ces introspections involontaires et douloureuses était hormonale et qu'elles passeront avec ces dites hormones.
J'en arrive à une conclusion ultime: l'introspection est inutile et fondamentale. Inutile parce que quoi qu'il arrive, même en prenant conscience de ce qui ne va pas chez soi, on est tout simplement incapable de le changer alors pour quoi se faire du mal en mesurant l'écart béant qui nous sépare de notre "idéal du moi". En même temps, l'introspection est fondamentale parce que ça permet, autant que possible d'éviter, un peu, de projeter sur d'autres les raisons de son mal être ou plus simplement, ses propres défauts.
CELA DIT, mis à part pour les gens qu'on aime, qui sont proches etc etc. des fois, ce serait pas plus mal de pouvoir un peu projeter sur les autres et ne pas s'auto-accuser de tout ce qui ne tourne pas rond, sur la planète, ou, à une échelle plus modeste, dans son entourage.
Dans l'idéal, l'introspection devrait donc, ne pas être généralisable à d'autres situations, elle devrait juste nous permettre de faire la part des choses entre quand on a tort et quand on a raison, avec quelques "autruis significatifs", et le reste du temps, l'introspection devrait nous foutre la paix, tout simplement parce que les "crises d'internalité" (c'est ma faute, c'est ma très grande faute) n'aident pas la plupart des gens qui eux, ne s'introspecte pas et se dise qu'effectivement, si tu le dis en plus, "c'est ta faute, c'est ta très grande faute"...
Deuxième constat: dans la vie, si on est entourré de gens compréhensifs et empathiques, y aurait vraiment pas de raisons de se prendre la tête. C'est rare, mais ça existe.
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