Une maniaco-dépression bien condensée
Les jours passent sans que je vienne vous voir mais je n'oublie pas ce blog, ce n'est pas non plus que je n'ai rien à dire (vous le saurez quand ça arrivera :o), c'est simplement que jonglant sans cesse entre l'euphorie et la profonde dépression j'attends une phase maniaque pour venir poster quelque chose...
Le problème étant que dans une phase maniaque, je n'ai pas toujours le temps de venir poster... j'essaye aussi de faire profiter les gens qui m'entourent (d'une manière ou d'une autre) de mes phases maniaques :o). Je ne trouve pas juste non plus de vous faire subir les phases dépressive alors je reste silencieuse...
Tiens je vais vous raconter un petit épisode "marrant" datant d'il n'y a pas longtemps m'ayant confirmé que l'immaturité était héréditaire.
Je plante le décord: je suis dans la voiture avec mon père, la radio est allumée, les pubs se terminent et j'entends la BO de "Pulp fiction", machinalement, je met un peu plus fort, machinalement (??) mon père qui était au volant fait un peu moins fort (il a le contrôle depuis le "tableau de bord" sur l'autoradio). Je lui dis qu'il fait chier parce que j'aime bien cette chanson... il s'excuse et commence à chanter... (mon père chante comme une casserole mais il a de la voix!à l'époque où j'allais au collège/lycée, il avait une voiture de service sans autoradio, il m'a fait plusieurs fois le coup (alors que je réclamais un autoradio) de chanter à tue tête en me déposant devant l'école... j'en garde encore de sévères traumatismes psychologiques :o) je lui dis "bon c'est bon papa". Il dit "ah excuse moi, c'est vrai, t'aimes pas quand je chante", je confirme et il se met à immiter des bruits de moteur de voiture de course "vrooooooooooouuuuuuuuuuuum"/ "iiiiiiiiiiiiiiiiii" (pour les freinage et les tournages) jusqu'à ce que la chanson soit finie. Je lui explique que s'il était un gosse, on lui mettrait une claque...
Voilà l'avantage de devenir adulte, on peut se comporter pire que des gosses mais personne n'ose rien dire, supposant que c'est du "second degré" :o)